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mon(s)tre - Un royaume pour un cheval

Mon(s)tre - Un royaume pour un cheval

Thank You Faust

Richard III comme point départ, comme genèse d’un projet qui interroge. Pour nous, Marion Lechevallier, Elodie Muselle et Aurélien Serre, cette oeuvre nous interroge sur la place du monstre aujourd’hui, ce qui le définit ou non. C’est cette envie de va et vient entre les pierres du monstre sacré Richard III et sa résonnance actuelle qui nous pose question.
Notre Richard a besoin de parler, comme nous avons besoin de comprendre ce qu’est le Monstre. Et nous avons cette scène, comme terrain d’expérimentation où tout peut exister, même le temps d’un instant.


Richard III de Shakespeare, interroge l’idée du Monstre à son époque: ce personnage a l’art de détourner les regards sur les autres. On le montre mais on ne le voit pas faire : on le craint. Richard est dans le sens premier du Monstre : monstrare, c’est-à-dire, celui qu’on désigne, que l’on met en avant. C’est aussi le monstre qui prends à parti le public, nous dit la vérité en permanence et exécute de manière fidèle ses projets. Cruelle transparence sur ses actes. Il fait du jeu de la sincérité son arme de persuasion et de manipulation. Mais le comédien est lui aussi mis en avant par le lieu du théâtre. Lui aussi est celui qui se joue des codes de sincérité, manipule les mots, les gestes et a l’art d’émouvoir là où personne ne l’attendait. Quelle est la limite entre les deux ? Où se place le regard de ceux qui observent ? Le public comme témoin ou complice ? Qu’est-ce qui fait monstre ? Voilà ce que nous cherchons à identifier sur scène.

 

Le comédien alors se Mon(s)tre avec cet Homme en dessous, l’individu égal du public. Un travail à la fois sur la monstration de l’Acteur, ce personnage multi-facette et la co-construction avec le public de la figure de ces monstres.
Un jeu, de parole et d’échange pour remettre en question et critiquer nos idées de Monstre. Qui est alors le plus monstrueux : celui qui regarde ou celui qui se laisse regarder ? Et le Théâtre sera là. À cet endroit de discussion, de prise de pouvoir entre le comédien et ses monstres.


De ce Mon(s)tre va naître alors une simple joie, celle d’exister et de se mon(s)trer pour ne pas mourir. Apprendre à glisser entre la jouissance d’un instant et le temps d’une jouissance.

Mise en scène : Marion Lechevallier

Jeu : Aurélien Serre

Texte et dramaturgie : Elodie Muselle

Création lumière : Georges-Antoine Labaye

Ils en parlent !!!

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